Vous avez l’intention d’acquérir un appartement en centre-ville pour le louer à des touristes ? Vous faites le projet d’acheter une jolie maison en bord de mer qui vous servira de résidence secondaire à mettre en location l’été ? Avant de vous lancer dans un investissement locatif saisonnier, vous devez vous poser une question essentielle : celle du rendement. Quelle rentabilité location saisonnière attendre ?
Investir dans une résidence secondaire peut s’avérer très avantageux si vous choisissez de la mettre en location quand vous n’y séjournez pas. C’est un excellent moyen de financer votre crédit immobilier et vos charges, et ainsi de réaliser un bon investissement avec, à terme, la perspective de devenir propriétaire sans avoir eu à y mettre de votre poche.
Pensez également à la qualité de l’accueil : une présence humaine à l’arrivée des locataires, de bons conseils et les bons plans locaux.
Mais pour y parvenir, encore faut-il compenser vos dépenses par des rentrées d’argent suffisantes. Et pour cela, vous devez organiser votre projet d’investissement autour de cette question : comment optimiser la rentabilité d’une location saisonnière ? Quels sont les critères à respecter pour un meilleur taux de remplissage et des revenus assez élevés pour financer le bien ?
La rentabilité en location saisonnière est généralement supérieure à celle d’une location classique, qu’elle soit meublée ou vide. En fonction de critères nombreux, la rentabilité nette peut osciller entre 4 et 10 % en moyenne.
Toutefois, il faut contrebalancer les avantages et les inconvénients. Parmi les avantages, citons le fait qu’une location saisonnière éloigne le risque d’impayés de loyers (ceux-ci sont même souvent versés lors de la réservation en ligne ou au moment de l’entrée dans le logement). Parmi les inconvénients, rappelons qu’une location de vacances implique des frais de gestion si vous n’êtes pas sur place pour accueillir les locataires et prendre en charge l’entretien (par exemple via des professionnels de la conciergerie comme Bnbsitter).
De fait, une bonne rentabilité en location saisonnière découle de deux préalables : la situation géographique de votre investissement, et le dynamisme de votre gestion.
Comme c’est le cas pour une location classique, le taux de rendement dépend de la différence entre le prix d’acquisition et les revenus en loyers que vous pouvez attendre de votre logement.
L’emplacement est donc primordial à deux degrés :
En somme, une bonne rentabilité en location saisonnière nécessite d’investir dans un bien immobilier qui soit à la fois bien placé, mais pas trop cher ou permettant de pratiquer des loyers élevés pendant une période suffisante pour financer son acquisition.
Acheter et mettre en location sur une plateforme type Airbnb ne suffit pas : il vous faudra optimiser votre gestion du bien pour vous assurer un taux de remplissage suffisant. Une gestion dynamique passe par le soin apporté à votre annonce (valorisation du bien et de son emplacement), par le confort proposé (équipement, meubles) et par la multiplication des sources pour garantir une meilleure visibilité.
Pensez également à la qualité de l’accueil : une présence humaine à l’arrivée des locataires, de bons conseils sur les lieux à visiter et les bons plans locaux, une grande disponibilité, etc. Meilleure sera votre gestion locative, plus enthousiastes seront les commentaires de vos locataires, donc plus nombreuses vos réservations, et plus élevées vos perspectives de bonne rentabilité en location saisonnière.
Calculer la rentabilité d’une location saisonnière est indispensable pour évaluer à l’avance vos futurs revenus, et optimiser au maximum votre investissement. Une erreur pourrait en effet vous coûter cher : sous-évaluez le rendement moyen, et vous pourriez bien vous retrouver à financer entièrement votre investissement par vous-même.
Quelles sont les données nécessaires pour effectuer un calcul de rentabilité d’une location saisonnière ?
Prenons l’exemple d’un appartement à Paris. Vous investissez dans un appartement de 40 m2 pour une somme de 300 000 euros. Mettons que vous puissiez louer votre logement pendant 20 semaines par, contre un loyer moyen de 700 euros la semaine (100 euros par nuit), ce qui fait un revenu annuel de 14 000 euros. Le calcul se présente donc ainsi : 14 000 / 300 000 * 100 = une rentabilité brute de 4,6 %.
La rentabilité nette s’obtient ensuite en soustrayant les charges et les frais (taxes, entretien, investissement dans les meubles, etc.). Il faut ajouter, à ce calcul de rentabilité de location saisonnière, les abattements forfaitaires auxquels vous avez droit en tant que loueur d’un meublé de tourisme (50 % sur les recettes si elles ne dépassent pas 32 600 euros par an, voir ici).