Dès lors que vous mettez en location un logement meublé pour une courte durée, la législation sur la location saisonnière s’applique. Et avec eux, une fiscalité location saisonnière spécifique qui vous contraint à déclarer vos revenus locatifs, mais vous permet en contrepartie de bénéficier d’avantages fiscaux intéressants. Une façon pratique de compenser votre fiscalité de base sur votre résidence principale et/ou secondaire !
Même si la fiscalité location saisonnière est un domaine moins complexe qu’il n’y paraît au premier abord, il est bon de savoir dans quel territoire vous mettez les pieds lorsque vous décidez de mettre un logement en location pour de courtes durées. Si vous vous retrouvez perdu à cause des questions d’imposition en BIC ou micro-BIC, des exonérations, de la taxe de séjour appliquée dans votre ville, des différences qui existent entre la fiscalité location saisonnière sur la résidence principale et la fiscalité sur la résidence secondaire – ces pages sont là pour vous aider.
Pour vous, propriétaire, le but est bien sûr de rentabiliser votre logement en location saisonnière, donc d’optimiser vos rentrées d’argent. Il est donc indispensable de prendre en compte les spécificités de la fiscalité location saisonnière et de voir comment elles viennent contrebalancer vos taxes de base.
Qu’est-ce qui change au titre de la fiscalité meublé de tourisme pour les taxes de base qui touchent votre résidence principale ?
La fiscalité location saisonnière est un domaine moins complexe qu’il n’y paraît au premier abord.
Les mêmes taxes sont dues pour une résidence secondaire, bien que celle-ci soit généralement occupée moins de 8 mois par an. À noter également que la redevance sur l’audiovisuel public ne s’applique qu’aux résidences principales.
Vous devez donc payer exactement les mêmes taxes, que vous mettiez votre logement en location saisonnière ou non. C’est pourquoi la fiscalité location saisonnière devient intéressante : parce qu’elle permet de déduire une partie de vos revenus de vos impôts, sans avoir à payer plus de taxes.
Il existe en outre deux statuts de loueur meublé : professionnel et non professionnel. Le fait de passer d’un statut à l’autre peut vous offrir des avantages attrayants en termes de fiscalité location saisonnière.
Mais attention, car en passant au statut de loueur en meublé professionnel, vous faites de la location saisonnière une activité professionnelle.
Il existe donc une fiscalité de location saisonnière meublée spécifique qu’il faut prendre en compte dans son calcul au moment de mettre son bien en location. Cette fiscalité location saisonnière propre aux locations entre particuliers pour des courtes durées se divise en deux : la taxe de séjour et l’imposition.
La fiscalité location saisonnière devient intéressante : elle permet de déduire une partie de vos revenus de vos impôts, sans avoir à payer plus de taxes.
En vertu d’une décision de la mairie de Paris, la ville a décidé en 2015 d’étendre la taxe de séjour (normalement appliquée aux hébergements professionnels) à toutes les locations saisonnières entre particuliers. Cette mesure visait notamment à bénéficier de la manne financière représentée par l’essor des plateformes comme Airbnb, dont la présence dans la capitale passe pour être la plus importante au monde (environ 35 000 annonces).
Cette taxe de séjour, valable par personne et par nuit, est donc désormais collectée par les sites de locations entre particuliers et reversée à la commune. En plus de Chamonix, qui l’applique également depuis 2015, 18 autres villes seront concernées à partir du 1er août prochain.
Toutefois, la taxe de séjour impacte très différemment les loueurs. Si vous louez votre logement sur de longues durées (bien que toujours en saisonnier), indépendamment des sites de location, vous devez la collecter et la reverser vous-même, donc en augmentant proportionnellement le coût de la nuitée. Mais si vous passez exclusivement par Airbnb et consorts, ce sont ces sites qui s’occupent de tout : le voyageur paie la taxe directement à la plate-forme et, pour vous, rien ne change.
La fiscalité location saisonnière rejoint la fiscalité pour meublé de tourisme : vous êtes imposable sur les revenus locatifs générés par la location saisonnière (loyers et charges), dès lors que vous louez tout ou partie de votre résidence principale, ou votre résidence secondaire.
L’imposition entre dans la catégorie des « bénéfices industriels et commerciaux » (BIC), pour laquelle il existe deux régimes déclaratifs :
La fiscalité pour meublé de tourisme change en fonction du type d’hébergement. Si vous louez par exemple un logement classé « meublé de tourisme », vous bénéficiez d’un abattement de 71 % sur l’ensemble des recettes !
Au titre de la fiscalité location saisonnière sur la résidence principale, vous pouvez être exonéré d’impôts sur vos revenus locatifs si la location meublée concerne une partie de votre habitation principale (chambre chez l’habitant), dès lors que le loyer annuel par mètre carré ne dépasse par un plafond fixé par les pouvoirs publics.
De même, si vous tenez des chambres d’hôtes, vous ne paierez pas d’impôts si vos revenus locatifs annuels ne dépassent pas 760 euros.