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Le guide des propriétaires pour la location saisonnière

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Le guide de la location saisonnière Chapitre 1
Guide des propriétaires

Comment mettre son bien en location touristique saisonnière ? Quelle rentabilité atteindre d’un investissement locatif de ce type ? Quelles sont les règles légales à connaître pour ne pas se retrouver hors-la-loi ? Que vous vous apprêtiez à faire de la location saisonnière ou que vous soyez déjà un habitué du fait, vous vous posez certainement ces questions. Ce guide pratique est fait pour y répondre, et plus encore !

Louer en saisonnier : quelques principes de base

Ce guide a pour but d’aider les propriétaires désireux de mettre leur bien en location touristique, et qui ne savent pas par où commencer ; et de renseigner ceux qui pratiquent déjà la location saisonnière mais se posent toujours de nombreuses questions.

Faire de la location saisonnière en revient à louer un meublé de tourisme pour une durée courte ou longue : à la journée, pour plusieurs semaines ou pour plusieurs mois, mais toujours pour des vacances (il ne s’agit donc pas d’un domicile habité à l’année par les mêmes locataires). Un meublé de tourisme peut être un appartement ou une maison, mais il s’agit dans tous les cas d’un logement proposant des équipements (meubles, instruments de cuisine, électroménager…), et qui n’est pas destiné à un usage d’habitation.

La location touristique possède quantité d’avantages – très peu de risques d’impayés, des revenus plus intéressants à court terme qu’en location longue durée, des locataires qui changent tout le temps – mais s’accompagne également de contraintes. En particulier, louer en saisonnier peut s’avérer très chronophage, la durée moyenne de séjour des voyageurs dans un meublé touristique étant de 3 nuits. Et elle implique d’être présent pour l’arrivée des locataires, de veiller à ce qu’ils aient laissé le logement en bon état avant de partir, et faire en sorte qu’il soit propre pour recevoir les prochains voyageurs.

L'accueil avant tout

L'accueil avant tout

Pour pallier cet inconvénient, il est désormais possible de faire appel à des services de conciergerie spécialisés dans les locations de courte durée type Airbnb. Chez Bnbsitter, vous pouvez bénéficier de prestations d’accueil des voyageurs, de remise et de récupération des clés, de ménage et de lavage du linge. Pratique, ce service vous libère d’une obligation d’autant plus chronophage que les locataires peuvent se succéder à toute vitesse durant la belle saison.

Faire de la location saisonnière implique donc de prendre le temps de s’occuper de ses locataires ou de prévoir qu’un professionnel de la conciergerie le fasse à votre place. L’accueil reste en effet un critère essentiel de la location touristique : les voyageurs vont choisir de loger chez un particulier parce qu’ils privilégient la personnification et l’authenticité de la location.

Quel type d’investissement locatif saisonnier choisir ?

Maison en bord de mer ou appartement dans un quartier huppé de Paris, petit meublé de charme dans une station de ski ou villa de luxe sur les hauteurs de la côte d’Azur… Il existe autant de façon d’investir dans la location touristique qu’il y a de types de biens et d’emplacements géographiques

Comment choisir le bon investissement locatif ? Tout dépend du type de location touristique que vous désirez mettre en place. En location courte durée, vous êtes limité à quelques mois par an, au-delà desquels vous serez soumis à une fiscalité moins avantageuse : il faut donc adapter son investissement à cette limite. Pour une location saisonnière de plus longue durée, vous serez soumis à une fiscalité plus importante : vous devrez donc veiller à une bonne rentabilité.

L’emplacement change aussi beaucoup de choses : un appartement en centre-ville va attirer plus de locataires qu’une maison en périphérie ; mais une villa au bord de la mer pourrait profiter d’un taux de remplissage optimum tout l’été, tout comme un studio à la montagne pour la saison hivernale.

Les voyageurs du monde entier s’éloignent de plus en plus des hôtels au profit des hébergements alternatifs

Le succès des plateformes de location touristique en ligne, Airbnb en tête, démontre que les voyageurs du monde entier s’éloignent de plus en plus des hôtels au profit des hébergements alternatifs, et notamment la location chez l’habitant. À condition de gérer son bien immobilier de façon dynamique, en profitant des diverses sources de visibilité sur Internet, un propriétaire de location saisonnière peut tout à fait atteindre des rendements à deux chiffres.

Comment louer son bien saisonnier ?

Il existe différentes manières de louer en saisonnier. Au départ, le principe mis en avant par les plateformes comme Airbnb (mais on peut citer également Abritel, Amivac, Homelidays…) consiste à accueillir des voyageurs dans sa résidence principale à l’occasion d’une absence de plusieurs jours ou pendant ses vacances. Ce type de location touristique est de courte durée : pour quelques jours ou à la semaine. Vous laissez votre habitation à des touristes qui vivent donc chez vous.

Mais il est également possible de faire de la location saisonnière avec une résidence secondaire, celle-ci pouvant accueillir des locataires à n’importe quel moment de l’année et pour des durées variables. Seule la loi vous limite : au-delà de 4 mois de mise en location saisonnière, vous devrez déclarer votre activité comme étant professionnelle, et vous soumettre à une fiscalité ad hoc.

La législation à connaître

Avant de placer votre bien en location touristique, vous devez connaître la législation qui s’applique aux meublés de tourisme. Ces règles concernent aussi bien le logement lui-même et son contenu, que les déclarations préalables à faire en mairie et la fiscalité correspondant à une location saisonnière.

  • La notion de « meublé » : ce qu’un logement doit contenir pour être considéré comme tel.
  • Les interdictions potentielles : certaines copropriétés refusent la mise en location saisonnière.
  • Les déclarations officielles : selon la durée de location dans l’année, et en fonction des villes.
  • La taxe de séjour : instituée par certaines communes à vocation touristique, y compris pour les meublés en location de courte durée.
  • La fiscalité : ce qu’il faut déclarer ou non aux impôts. Nettement plus favorable que pour la location nue, la fiscalité change néanmoins du tout au tout selon la durée de location à l’année.

Pour en savoir plus sur tous les aspects de la location touristique, cliquez sur les pages correspondantes et vous trouverez des réponses plus précises à vos questions.